De défaîte en défaîte, jusqu'à la victoire finale !
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La leçon à tirer de ce premier tour de l'élection présidentielle, de mon point de vue, c'est que la gauche ne peut gagner qu'unie, en rassemblant les différentes sensibilités qui la composent, sur des bases claires, comme nous avions essayé de le faire avec le FDG, sans volonté césarienne de quiconque. Il est essentiel que cette leçon serve pour les législatives et que dans chaque circonscription il n'y ait qu'un seul candidat de gauche, sans volonté d'éliminer le PCF, ou Ensemble ou ... au risque qu'il n'y ait pas de député de gauche à l'assemblée nationale (il est évident que je ne considère pas Macron comme étant de gauche). Le résultat actuel était prévisible et nous l'avions envisagé. Nous, communistes avons fait tout ce qui était humainement possible dans le soutien à un individu obsédé par un anti-PCF viscéral comme son maître à penser Mitterrand au service de la social-démocratie. Notre objectif était de tenter de créer une rupture dans le "jeu" politique du capital français et européen dans l'intérêt du monde du travail qui constitue l'immense majorité du peuple de France, c'est la raison, la seule qui vaille à mon sens pour laquelle nous avons appelé à voter Mélenchon à l'élection présidentielle en toute connaissance de cause et de l'individu. Le résultat de 20% à Jean luc Mélenchon est à mettre au crédit de cette volonté de rassemblement. Les communistes que nous sommes, responsables et fidèles à notre histoire, n'avons pas voulu ajouter de la dispersion à la division, l'histoire jugera !
Ivan Lavallée Lanton le 23 avril 2017